Exclusive de Prisoners Defenders, 6 janvier 2020:
- En réponse à la plainte déposée le 10 mai 2019 par Prisoners Defenders auprès de l’Organisation des Nations Unies, qui contenait une plainte officielle contenant tous les éléments de preuve et 110 témoignages, deux rapporteurs spéciaux des Nations Unies, la Rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences, et la Rapporteuse spéciale sur la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, que ne sont pas sans pouvoir condamner les faits, ont indiqué dans un rapport détaillé que “les conditions de travail rapportées pourraient être portées au travail forcé, selon les indicateurs du travail forcé établis par l’Organisation Internationale du Travail. Le travail forcé constitue une forme contemporaine d’esclavage”.
- En outre, ils indiquent comment la législation cubaine est passible de 8 ans de prison à l’encontre des travailleurs s’ils décident de changer d’emploi ou de ne pas retourner à Cuba, ou comment ils sont empêchés de voir les membres de leur famille, comment les contrats sont refusés ou s’ils sont détenus ou on confisque plus de 75% des revenus, ce qui «ne leur permet pas de vivre dans la dignité», comment Cuba les fait travailler plus de «64 heures par semaine» (160% du maximum autorisé par l’OIT), comment ils ont restreint et contrôlé la liberté de la circulation et le droit à la vie privée ou aux communications avec des ressortissants ou des étrangers, ou comment les professionnels ont déclaré avoir reçu des menaces régulières de la part de fonctionnaires de l’État cubain dans les pays de destination et comment les femmes médecins ont subi du harcèlement sexuel, parmi les nombreuses autres violations signalées par l’ONU comme justifiées tant par des informations transmises que par des informations « de première main ».
- La plainte à laquelle cette procédure répond a été rédigée et déposée par Prisoners Defenders, organisation européenne dont les dirigeants sont uniquement européens, et cette initiative de dénonciation a été entièrement financée par la personne de son Président, Javier Larrondo. Prisoners Defenders dissocie dans cette plainte toute motivation autre que le respect des droits de l’homme.
- Cuba N’A PAS répondu (consulté la publication du 06/01/2019 à 14 h 33 à Madrid), assumant par son absence de réponse ce qu’on appelle dans le système juridique international l’acceptation tacite des accusations, ou “qui siluit quun Loqui et decuit et protuit, consentire videtur”, c’est-à-dire que si celui qui peut et doit parler ne le fait pas, il faut conclure qu’il consent.
Lien avec le rapport condénatoire Des Nations Unies à Cuba por les Missions d’Internationalisation: